Yves Montmayeur a sorti en 2010 "Johnnie Got His Gun !", documentaire consacré au réalisateur et producteur Hong-kongais Johnnie To. Comme son titre l'indique, ce documentaire délaisse les comédies romantiques comme Needing You (2000) et Yesterday Once More (2004) pour se consacrer à la facette la plus connue et la plus appréciée de Johnnie To : les polars et les films sur la triade. Yves Montmayeur suit donc Johnnie To sur les tournages de plusieurs films dont les chefs-d’œuvre Breaking News (2004) et Exilés (2005), ainsi qu'au Festival de Cannes lors de la sortie d'Election, pour finir, en 2010, sur le tournage de Life without Principles, présenté en septembre dernier lors du Festival de Venise.
"Johnnie Got His Gun !" regorge de scènes passionnantes et très instructives pour tout amateur de Johnnie To. Par exemple, lorsque Cheng Sui-Keung, le directeur de la photographie attitré de To, explique la répétition et le tournage - en une seule prise - du plan-séquence d'ouverture de Breaking News. De même, lorsque Johnnie To explique l'importance de l'éclairage artificielle dans le film nocturne PTU. Ou encore lorsque l'acteur Simon Yam déambule dans les décors inachevés de ce qui deviendra l'hôtel-bordel où se déroule la fusillade finale d'Exilés.
Johnnie To explique comment il travaillé son style en œuvrant pendant près de vingt ans pour la télévision, allant jusqu'à filmer vingt scènes par jour. A l'âge de 12-13, il avait eu une "révélation" en voyant Pour une poignée de dollars de Sergio Leone. Aujourd'hui, on peut aisément dire que Johnnie To est, comme Sergio Leone, passé maître dans la mise en scène des duels et des fusillades. Il déclare d'ailleurs filmer les scènes de pistolets comme des combats d'épées. Chaque balle, chaque tir a son importance et sa raison d'être.
Il est beaucoup question d'armes à feu dans le documentaire !
"Johnnie Got His Gun !" regorge de scènes passionnantes et très instructives pour tout amateur de Johnnie To. Par exemple, lorsque Cheng Sui-Keung, le directeur de la photographie attitré de To, explique la répétition et le tournage - en une seule prise - du plan-séquence d'ouverture de Breaking News. De même, lorsque Johnnie To explique l'importance de l'éclairage artificielle dans le film nocturne PTU. Ou encore lorsque l'acteur Simon Yam déambule dans les décors inachevés de ce qui deviendra l'hôtel-bordel où se déroule la fusillade finale d'Exilés.
Photo du tournage d'Exilés.
Johnnie To explique comment il travaillé son style en œuvrant pendant près de vingt ans pour la télévision, allant jusqu'à filmer vingt scènes par jour. A l'âge de 12-13, il avait eu une "révélation" en voyant Pour une poignée de dollars de Sergio Leone. Aujourd'hui, on peut aisément dire que Johnnie To est, comme Sergio Leone, passé maître dans la mise en scène des duels et des fusillades. Il déclare d'ailleurs filmer les scènes de pistolets comme des combats d'épées. Chaque balle, chaque tir a son importance et sa raison d'être.
Ci-dessus, un extrait du tournage de Breaking News.