Hakujitsumu est ce qui s'appelle un film culte. C'est un des premiers pinku eiga (film de qualité incluant des scènes de semi-nudité) et à ce titre, il embarrassa les autorités japonaises. En effet, la sortie du film coïncidait avec l'ouverture des J.O. à Tokyo et le gouvernement ne voulait pas que ce film donne l'image d'un Japon décadent.
Le scénario: Cheiko (Kanako Michi) et Kurahashi (Akira Ishihama) ont rendez-vous chez le dentiste. Dans la salle d'attente, Kurahashi est visiblement troublé par la beauté de Cheiko. Ils se retrouvent tous les deux dans la salle d'opération et sont bientôt endormis par anesthésie. Le film bascule alors du côté du rêve et des fantasmes. Le dentiste dénude la poitrine de Cheiko et mort son sein. Kurahashi, pas tout à fait endormi, regarde la scène et plonge dans le rêve.
Le rêve nous ammène dans un cabaret où Cheiko est chanteuse. Le cabaret est vide à l'exception de Cheiko, de Kurahashi et du dentiste. Kurahashi se retrouve ensuite sur le balcon d'un appartement dans lequel Cheiko, les mains liées, s'adonne au sadomasochisme avec le dentiste. Kurahashi veut venir en aide à la jeune femme mais il ne peut pas ouvrir la porte-fenêtre. Il assiste impuissant à la séance S/M.
Kurahashi est maintenant seul dans un jardin d'enfants. Il trouve Cheiko cachée dans une cabane pour enfant. Kurahashi s'empare de son long collier et s'en sert comme d'une laisse. A quatre pattes, Cheiko se comporte comme un animal mais disparaît bientôt, à la grande frustration de Kurahashi. Cheiko se retrouve dans un grand magasin vide avec le dentiste. Cheiko veut s'échapper mais n'y parvient pas. Le dentiste lui fait l'amour de force. L'aube approchant, Cheiko se réveille et sort du magasin. Dans la rue, elle est poignardée par Kurahashi devant l'indifférence des autres passants.
Kurahashi se réveille. Cheiko vient de quitter le dentiste en oubliant son mouchoir. Kurahashi décide de rattraper Cheiko. Il la retrouve dans sa voiture, sur le point de partir. Il lui rend son mouchoir et Cheiko propose de le déposer chez lui. C'est alors qu'elle remarque des traces de morsure sur son sein...
Le scénario: Cheiko (Kanako Michi) et Kurahashi (Akira Ishihama) ont rendez-vous chez le dentiste. Dans la salle d'attente, Kurahashi est visiblement troublé par la beauté de Cheiko. Ils se retrouvent tous les deux dans la salle d'opération et sont bientôt endormis par anesthésie. Le film bascule alors du côté du rêve et des fantasmes. Le dentiste dénude la poitrine de Cheiko et mort son sein. Kurahashi, pas tout à fait endormi, regarde la scène et plonge dans le rêve.
Kurahashi est maintenant seul dans un jardin d'enfants. Il trouve Cheiko cachée dans une cabane pour enfant. Kurahashi s'empare de son long collier et s'en sert comme d'une laisse. A quatre pattes, Cheiko se comporte comme un animal mais disparaît bientôt, à la grande frustration de Kurahashi. Cheiko se retrouve dans un grand magasin vide avec le dentiste. Cheiko veut s'échapper mais n'y parvient pas. Le dentiste lui fait l'amour de force. L'aube approchant, Cheiko se réveille et sort du magasin. Dans la rue, elle est poignardée par Kurahashi devant l'indifférence des autres passants.
Si les Chiennes de Garde savaient ! |
La belle Kanako Michi n'a joué que dans huit films dont Hissatsu (1962) de Meijiro Umezu, Furin No Tsugunai (1964), Akai Hanko (1964) et Ai No Design (1965) de Koji Wakamatsu. Elle retrouvera Tetsuji Takechi en 1968 pour Sengo Zankoku Monogatari (Mass Violation, the Postwar Cruel Story). Inutile de préciser que ces films sont soit perdus soit indisponibles hors du Japon. Kanako Michi a aussi poussé la chansonnette.
Tetsuji Takechi a réalisé neuf films dont trois versions de Hakujitsumu (1964 donc, 1981 et 1987). En 1965, son controversé Kuroi Yuki (Black Snow) lui valu une nouvelle fois les foudres du gouvernement japonais. Kuroi Yuki raconte l'histoire d'un fils de prostituée qui ne peut faire l'amour qu'avec un pistolet chargé à la main et qui, nourrissant une haine des Américains, tue un GI noir. Le gouvernement intenta un procès à Takechi pour obscénité. Takechi gagna, soutenu par de nombreux réalisateurs de la Nouvelle Vague (dont Nagisa Oshima et Seijun Suzuki). Le gouvernement ne fléchit tout de même pas sur la représentation des "parties génitales" à l'écran. Mais ceci est une autre histoire.
La bande-annonce de Hakujitsumu.
1 commentaire:
J'aime beaucoup le cinéma japonais sans être un grand spécialiste, ton billet donne vraiment envie de voir le film.
Enregistrer un commentaire