En 1967, Volker Schlöndorff, jeune réalisateur du Nouveau Cinéma allemand présente au Festival de Cannes son deuxième long-métrage : Mord und Totschlag (Vivre à tout prix en français, mieux connu sous le titre international A Degree of Murder). L'année précédente, le premier film de Schlöndorff, Les Désarrois de l'élève Törless, adapté du roman de Robert Musil, avait déjà obtenu le Prix de la Fédération Internationale de Presse Cinématographique au Festival de Cannes au Festival de Cannes. En 1979, Schlöndorff sera auréolé de la Palme d'Or avec Le Tambour.
Aujourd'hui, Vivre à tout prix jouit d'une notoriété parmi les amateurs des Rolling Stones car il met en scène Anita Pallenberg, petite amie de Brian Jones au moment du tournage et petite amie de Keith Richards au moment de la sortie du film. En plus de cela, la musique de Vivre à tout prix est composée par Brian Jones, entouré d'un "super groupe" réunissant Jimmy Page (guitariste des Yardbirds et futur Led Zeppelin), Nicky Hopkins (pianiste récurrent des Stones à l'époque) et Kenny Jones (batteur des Small Faces). Une musique blues teintée d'expérimentations au sitar, à l'orgue et à l'autoharpe, dans la lignée de la musique des Rolling Stones de l'époque (Aftermath, Between the Buttons). Malheureusement, cette musique de film est toujours inédite, sans doute pour des obscures raisons de droits d'auteur. Pis, c'est le film lui-même qui n'a jamais été restauré et publié en VHS ou DVD. Restent des copies pirates de fort mauvaise qualité.
Aujourd'hui, Vivre à tout prix jouit d'une notoriété parmi les amateurs des Rolling Stones car il met en scène Anita Pallenberg, petite amie de Brian Jones au moment du tournage et petite amie de Keith Richards au moment de la sortie du film. En plus de cela, la musique de Vivre à tout prix est composée par Brian Jones, entouré d'un "super groupe" réunissant Jimmy Page (guitariste des Yardbirds et futur Led Zeppelin), Nicky Hopkins (pianiste récurrent des Stones à l'époque) et Kenny Jones (batteur des Small Faces). Une musique blues teintée d'expérimentations au sitar, à l'orgue et à l'autoharpe, dans la lignée de la musique des Rolling Stones de l'époque (Aftermath, Between the Buttons). Malheureusement, cette musique de film est toujours inédite, sans doute pour des obscures raisons de droits d'auteur. Pis, c'est le film lui-même qui n'a jamais été restauré et publié en VHS ou DVD. Restent des copies pirates de fort mauvaise qualité.
Au lit avec Anita Pallenberg.
Le scénario de Vivre à tout prix est simple : en pleine nuit dans son appartement, Marie (Anita Pallenberg) tue par inadvertance son petit ami Hans qui la brutalisait. Marie décide de ne pas prévenir la police et engage deux hommes pour faire disparaître le corps de la victime. Marie tombe vaguement amoureuse des deux hommes. Le film de Volker Schlöndorff, pas extraordinaire, s'inscrit dans la mouvance du cinéma de la contre culture : musique rock, belle jeune femme indépendante et insouciante, mini-jupe, dialogues simples, économie des moyens de production, etc. Vivre à tout prix est enfin le premier film d'Anita Pallenberg. Elle n'y brille que par sa beauté et sa fraîcheur. Par la suite, elle jouera notamment dans Barbarella de Roger Vadim, Dillinger est mort de Marco Ferreri, Performance de Nicolas Roeg (film sulfureux avec Mick Jagger) et Le Berceau de cristal de Philippe Garrel.