Dans Choron Dernière de Pierre Carles et Martin, Marc-Édouard Nabe donne son avis sur celui qu'il considère comme un "mystique de la subversion". Morceaux choisis dans la vidéo ci-dessous.
Marc Édouard Nabe et Phillipe Vuillemin.
Dans son Journal Intime, Marc-Édouard Nabe évoque à de nombreuses reprises ses soirées passées avec Choron. Nabe retranscrit les monologues et les saillies du Professeur. En voici deux extraits. Violent et jubilatoire !
Le 6 novembre 1984, dans les locaux de Hara-Kiri :
"Les crève-la-fin du tiers monde ? Qu'ils crèvent ! Assez de charité, de pitié, de crasse chrétienne... Les affamés nous emmerdent. Rien à bouffer, ça les empêche pas de baiser ! Le "Secours catholique" de mes couilles les encourage ! Vingt-six camions affrétés et pas un seul plein de foin pour les chèvres du Sahel ? Je dis que l'homme pense toujours à l'homme : qu'il crève !
Le 6 novembre 1984, dans les locaux de Hara-Kiri :
"Les crève-la-fin du tiers monde ? Qu'ils crèvent ! Assez de charité, de pitié, de crasse chrétienne... Les affamés nous emmerdent. Rien à bouffer, ça les empêche pas de baiser ! Le "Secours catholique" de mes couilles les encourage ! Vingt-six camions affrétés et pas un seul plein de foin pour les chèvres du Sahel ? Je dis que l'homme pense toujours à l'homme : qu'il crève !
"Moi j'ai connu des avaleurs de sabres. Place de Bastille, je peux devenir avaleur de saucisses au tiers monde, je te fais un spectacle ! En plein Sahel, je viens apporter la distraction, avec simplement une saucisse ! J'avalais les saucisses boulevard Saint-Germain. Aucun succès. Je suis allé en Érythrée : un triomphe ! Y a que les nègres qui ont de l'humour !
"Encore une ? J'avale une saucisse ! Jetez vos pièces ! Jetez vos pièces ! Y a pas de pièces ? Très bien, j'en mange une autre ! Ah ! Je fais salle comble ! Je fais désert comble !"
[plus loin, Choron se lance dans une ritournelle]
Je ne suis pas un père inceste
Mais quand ma fille me branle
Je bande.
Je n'ai pas de mauvaises pensées
Mais quand ma fille me suce
Je bande.
Je ne suis pas pédé pour deux ronds
Mais quand mon frère m'encule
Je bande.
Je ne suis pas pour l'amour des animaux
Mais quand mon chien me lèche
Je bande.
[puis une colère contre Gandhi]
"Ce gros con de Gandhi ! Le non-violent ! Toujours un bâton à la main. Gandhi et son bâton, qui tape sur tout le monde : "laissez-moi passer !" Non-violent et végétarien de merde ! C'est les carottes qui l'ont assassiné. Elles lui en voulaient à mort. Gandhi a été assassiné par une carotte : il l'a pas volé !..."
Le 13 novembre 1984, sur la participation de Nabe à une émission de Michel Polac :
"Qu'est-ce que tu vas faire dans des émissions de gros cons, Nabe ? Tu ne vois pas que c'est un piège ? Ça t'amuse ? Tu as perdu deux heures, tu n'as rien dit, tu étais au milieu des connards, avec ce rondouillard de Polac qui se croit cultivé parce qu'il est allé à l'école ! Mais il faudrait les empêcher d'apprendre à lire et à écrire à ces mecs-là ! Cette fausse culture de merde ! Le gros con de Sollers ! La connasse de Laforêt qui se croit forte de dire "Je vous emmerde" alors que jamais elle n'a dit de gros mots dans ses chansons de merde ! Et ce jeune con à côté de toi ! On ne voyait même pas ta femme ! Je pensais me branler en regardant la femme à Zanini chez Polac ! Même pas ! Tu n'as pas pu parler : on te fait venir par bonne conscience ; il n'y a même pas ton nom écrit dessous ! T'as un abonnement ou quoi ? Va pas te faire chier chez Polac, espèce de con !"
"Encore une ? J'avale une saucisse ! Jetez vos pièces ! Jetez vos pièces ! Y a pas de pièces ? Très bien, j'en mange une autre ! Ah ! Je fais salle comble ! Je fais désert comble !"
[plus loin, Choron se lance dans une ritournelle]
Je ne suis pas un père inceste
Mais quand ma fille me branle
Je bande.
Je n'ai pas de mauvaises pensées
Mais quand ma fille me suce
Je bande.
Je ne suis pas pédé pour deux ronds
Mais quand mon frère m'encule
Je bande.
Je ne suis pas pour l'amour des animaux
Mais quand mon chien me lèche
Je bande.
[puis une colère contre Gandhi]
"Ce gros con de Gandhi ! Le non-violent ! Toujours un bâton à la main. Gandhi et son bâton, qui tape sur tout le monde : "laissez-moi passer !" Non-violent et végétarien de merde ! C'est les carottes qui l'ont assassiné. Elles lui en voulaient à mort. Gandhi a été assassiné par une carotte : il l'a pas volé !..."
Le 13 novembre 1984, sur la participation de Nabe à une émission de Michel Polac :
"Qu'est-ce que tu vas faire dans des émissions de gros cons, Nabe ? Tu ne vois pas que c'est un piège ? Ça t'amuse ? Tu as perdu deux heures, tu n'as rien dit, tu étais au milieu des connards, avec ce rondouillard de Polac qui se croit cultivé parce qu'il est allé à l'école ! Mais il faudrait les empêcher d'apprendre à lire et à écrire à ces mecs-là ! Cette fausse culture de merde ! Le gros con de Sollers ! La connasse de Laforêt qui se croit forte de dire "Je vous emmerde" alors que jamais elle n'a dit de gros mots dans ses chansons de merde ! Et ce jeune con à côté de toi ! On ne voyait même pas ta femme ! Je pensais me branler en regardant la femme à Zanini chez Polac ! Même pas ! Tu n'as pas pu parler : on te fait venir par bonne conscience ; il n'y a même pas ton nom écrit dessous ! T'as un abonnement ou quoi ? Va pas te faire chier chez Polac, espèce de con !"
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