(photo Oliver Peel)
Concert événement de l'enfant terrible du rock anglais, Pete Doherty, de passage à Paris pour l'enregistrement de son album solo, véritable arlésienne, puisque cet album est mentionné depuis plusieurs années. Programmé seulement le mercredi 26, les 500 places du concert se sont vendues en quelques heures.
A 20h30, les portes de la Maroquinerie sont toujours fermées et une longue queue de fans attend patiemment dans le froid, filmée par une équipe de télé. Puis, au bout de la rue, arrive Pete, à pied, chapeau sur la tête et étui de guitare à la main. La grande classe. Applaudissements nourris, cris stridents de groupies, évanouissements d'adolescentes, etc...
Les portes de la Maroquinerie s'ouvrent enfin vers 21h et Pete monte sur scène à 21h15 alors que tout le monde n'est pas entré dans la salle. Dommage puisque Pete ouvre le bal avec "Alone Again Or", une reprise de Love, extraite du mythique album Forever Changes. Pete quitte la scène et laisse la place à Miggles, un français, qui joue trois morceaux, puis Pete revient et interprète "Beg Steal or Borrow"... avant de partir et de présenter un autre groupe français, The Nellingtons, copieusement sifflé par la foule qui veut voir Pete jouer. Le calvaire des Nellingtons durera le temps de trois chansons et le concert de l'ex-Libertines commence enfin.
Pete joue deux morceaux qui seront peut-être sur son album: "New Love Grows On Tree" et "Palace Of Bone". Sinon le set mélange des titres anciens (l'excellent "Bucket Shop"), des titres des Libertines ("What A Waster" et "Don't Look Back Into The Sun"), des titres des Babyshambles (l'inévitable "Fuck Forever" ou "La Belle et la Bête"). Pete est en forme et prend visiblement du plaisir à jouer. Un invité de marque le rejoint sur scène: Wolfman, l'auteur de la chanson "For Lovers". Wolfman est complètement défoncé, il peine à ouvrir les yeux et parvient difficilement à marmonner des bribes de mots. Commentaire d'un type dans le public: "J'ai déjà vu des mecs défoncés sur scène mais là, c'est le numéro un". Pas faux. La fin du concert est vraiment excellente, Pete enchaîne les succès des Libertines ("Time For Heroes "et "Can't Stand Me Now", joué à la demande du public) , le blues "Wolfman", très énergique, et termine avec "There She Goes", une reprise des La's. D'après les rumeurs, Lee Mavers, le chanteur des La's, a participé à l'enregistrement de l'album solo de Mister Doherty, brisant ainsi un silence artistique d'une dizaine d'années.
Wolfman sur scène... Pete Doherty prend soin de son compagnon de défonce (photo Oliver Peel)
Setlist:
1) Alone Again Or (Love)
2) Beg Steal Or Borrow
3) New Love Grows On Tree
4) East Of Eden
5) Albion
6) Bucket Shop
7) Palace Of Bone
8) What A Waster
9) My Darling Clementine
10) Dilly Boy
11) The Good Old Days
12) Don't Look Back Into The Sun
13) Fuck Forever
14) Death On The Stairs
15) Last Post On The Bugle
16) Unbilotitled
17) For Lovers (avec Wolfman)
18) La Belle et la Bête
19) Back From The Dead
20) Time For Heroes
21) Can't Stand Me Now
22) Wolfman (avec Wolfman)
23) There She Goes (The La's)
Extraits vidéos du concert:
"Alone Again Or" de Love
"Fuck Forever"
"What A Waster"
"Can't Stand Me Now", "Wolfman", "There She Goes"
"Fuck Forever"
"What A Waster"
"Can't Stand Me Now", "Wolfman", "There She Goes"
2 commentaires:
hey kemar c'est pas toi qu'on entend a 1'02 sur cant stand me now?! ca y ressemble en tout cas! gotcha! t'etais bourre comme un coin encore?!! arf just kidding, ca avait l'air bien cool en tout cas, atsmosphere tres "bonfire"...
Ah ah ! Tu veux dire le "Raoooowwh"? Non pas moi... Il y a même un type qui a gueulé "Bring back the Libertines" sur un autre morceau ! J'étais discipliné et pas du genre à rater ce concert pour cause de bbdlite aiguë (bière blonde de luxe en surconsommation pour la traduction)... Whut a fucking gig indeed...
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