Est-il besoin de présenter Takashi Miike, cinéaste nippon nihiliste, extrémiste, anti-rationaliste, scatologique, sanglant et foutrement poétique, auteur d'une soixantaine de films en moins de vingt ans ? Et quand j'écris une soixantaine de films, je veux dire une soixantaine de bons films ! Dont une dizaine totalement incroyables (c'est le cas de l'écrire !). Célèbre pour ces films gores (Audition, 1999, qui n'est pas vraiment gore d'ailleurs ; Ichi The Killer, 2001, plutôt burlesque ; Imprint, 2006, moyen métrage prévu pour un cycle télévisuel américain sur l'horreur et déprogrammé pour cause... d'horreur - les gens ne savent pas ce qu'ils veulent !), ces films de yakuzas (Fudoh, 1996 ; l'indispensable trilogie Dead Or Alive, 1999-2001 ; Agitator, 2001), ces films barrés (à peu près tous mais citons la série policière MPD Psycho, 2000 ; Visitor Q, 2001 ; Gozu, 2003), Miike est oublié quand on parle de poésie. Voir pour cela The Bird People In China (1998), un des plus grands films de tous les temps qui met les points sur les "i" en ce qui concerne le progrès, la vie moderne, l'économie mondiale et la violence.
Oh, nous reviendrons sur ce chef-d’œuvre plus tard. Penchons-nous plutôt sur un film de yakuzas (a priori) avec Deadly Outlaw: Rekka (2002), un très grand cru de Miike de 95 minutes.
Ce film raconte l'histoire de Kunisada (Riki Takeuchi, acteur Mikéen), un yakuza, qui veut se venger de la mort de son père. Appartenant à un clan yakuza, Kunisada fera vite cavalier seul en apprenant que son père à été tué sur ordre de yakuzas qu'il connaît. Dans son épopée vengeresse, Kunisada rencontrera un inspecteur de police compatissant (joué par Sonny Chiba, la gloire des arts martiaux des années 70 - Street Fighter, c'est lui !), un oncle ex-yakuza à dread-locks, deux Sud-Coréennes rockeuses bien mignonnes, un grand-père revendeur de voitures et un pied de biche dans un garage qui lui permettra de mettre une raclée très violente à des yakuzas rivaux (Joe Pesci est battu sur le terrain du sadisme).
Sans raconter toute l'histoire, il est impossible de passer sous silence une scène où Kunisada se balade en pleine ville avec un lance-roquette et détruit un immeuble entier devant les passants abasourdis.
Fidèle à lui-même, Miike commence son film par une séquence d'anthologie où il montre ses talents de monteur. Comme dans Dead Or Alive 1, la séquence d'ouverture est un monument où plusieurs actions se déroulent en même temps, soutenues par une musique rock particulièrement énergique et énergisante. Moins fort que la séquence de Dead Or Alive 1 mais tout de même excellent. Et en France, qu'est-ce qui se passe ? Mesrine ? Allons bon... des cahiers de vacances, c'est ce qu'ils méritent...
La séquence d'ouverture ci-dessous:
Sonny Chiba, flic et chanteur engagé contre la peine de mort ? Le nouveau Johnny Cash, je vous dis !
Oh, nous reviendrons sur ce chef-d’œuvre plus tard. Penchons-nous plutôt sur un film de yakuzas (a priori) avec Deadly Outlaw: Rekka (2002), un très grand cru de Miike de 95 minutes.
Ce film raconte l'histoire de Kunisada (Riki Takeuchi, acteur Mikéen), un yakuza, qui veut se venger de la mort de son père. Appartenant à un clan yakuza, Kunisada fera vite cavalier seul en apprenant que son père à été tué sur ordre de yakuzas qu'il connaît. Dans son épopée vengeresse, Kunisada rencontrera un inspecteur de police compatissant (joué par Sonny Chiba, la gloire des arts martiaux des années 70 - Street Fighter, c'est lui !), un oncle ex-yakuza à dread-locks, deux Sud-Coréennes rockeuses bien mignonnes, un grand-père revendeur de voitures et un pied de biche dans un garage qui lui permettra de mettre une raclée très violente à des yakuzas rivaux (Joe Pesci est battu sur le terrain du sadisme).
Sans raconter toute l'histoire, il est impossible de passer sous silence une scène où Kunisada se balade en pleine ville avec un lance-roquette et détruit un immeuble entier devant les passants abasourdis.
Fidèle à lui-même, Miike commence son film par une séquence d'anthologie où il montre ses talents de monteur. Comme dans Dead Or Alive 1, la séquence d'ouverture est un monument où plusieurs actions se déroulent en même temps, soutenues par une musique rock particulièrement énergique et énergisante. Moins fort que la séquence de Dead Or Alive 1 mais tout de même excellent. Et en France, qu'est-ce qui se passe ? Mesrine ? Allons bon... des cahiers de vacances, c'est ce qu'ils méritent...
La séquence d'ouverture ci-dessous:
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