vendredi 8 avril 2011

Yves Adrien et Jean Parvulesco

Jean Parvulesco Retour en Colhide
Dans le dernier livre publié de son vivant, Un retour en Colchide (2010), sorte de journal intime halluciné et de projet métapolitique et ésotérique immédiatement opératoire, Jean Parvulesco évoque de nombreuses rencontres, de nombreuses lectures et de nombreuses analyses. Vladimir Poutine côtoie le tsar Nicolas II, les Papes Jean-Paul II et Benoît XVI, Elizabeth d'Autriche, le peintre roumain Horia Damian, l'éditeur Vladimir Dimitrijevic, Louis Pauwels (dans un dialogue effrayant avec Jean Parvulesco lui-même), l'écrivain post-punk Nicolas Bonnal, l'historien Mircea Eliade, le géopolitologue Henri de Grossouvre, les réalisateurs David Lynch et Éric Rohmer, l'actrice rohmérienne Aurora Cornu ; bien d'autres... Une énumération qui n'étonnera pas outre mesure les lecteurs de Jean Parvulesco.

Plus étonnante, cette rencontre avec Yves Adrien, le critique rock légendaire, à la fois amateur des Stooges, du Wu-Tang Clan, d'Alfred Jarry et de Thérèse de Lisieux. Extrait :
Ce 28 octobre 2005, au parc de la Muette, rencontre, dans l'après-midi, avec Yves Adrien et Édouard Burgalat [note de Tomblands : vraisemblablement faut-il comprendre Bertrand Burgalat]. C'est un bien grand jour. Yves Adrien et moi nous nous surveillons, nous nous attendons depuis une trentaine d'années, sans que nous nous soyons, à ce jour, rencontrés. C'est le "noble voyageur", personnage hors du temps et des temps, "venu d'ailleurs", qui subit avec une indifférence affectée les stigmates transparents de son état de grâce, qui se trouve là, devant moi ; l'incroyable accomplissement, tout arrive. Un ange à double identité, noire et blanche, la blanche l'emportant de loin sur la noire qui, subtilement, ne sert que de faire-valoir. Cette ambiguïté est-elle autre chose qu'une étincelante voilure ?

Yves Adrien rock critiqueYves Adrien dans les années 1970.

Une grâce aristocratique le commande, impitoyablement ; selon un mot de Charles Dickens, elle "porte l'estampille du ciel", et sa soumission est la garantie de son excellence prédestinée. Une grâce aérienne commande à son être, à tout instant. Et c'est sans doute ce qui crée un certain malaise, une certaine peur. Sans cesse il impose à ce monde une présence étrangère, d'outre-monde. Qui sont ses étranges, ses mystérieuses protections occultes, qui parvienne tà le maintenir hors des atteintes des "centrales du Chaos" ? Un jour, on saura peut-être qui était Yves Adrien, mais ce sera trop tard, bien trop tard.

En attendant, il est chose certaine que les opérations confidentielles dont il a la charge en ce monde contribuent à rétablir en permanence les déficiences imposées à celui-ci par les ténèbres menant leurs jeux cachés. Sa vraie patrie n'est-elle pas quelque part du côté de la constellation d'Orion ? Ce qu'il faut savoir, c'est que les temps d'Orion reviennent, et ceux de ses anciennes zones d'influence religieuse et civilisationnelle ; et qu'il ne s'agit pas seulement de l'Égypte, mais aussi du cœur irradiant de l'Eurasie, de la "Grande Europe".

Therese de Lisieux lit de mortSainte Thérèse de Lisieux sur son lit de mort.

Yves Adrien m'a confié qu'il ne se séparait jamais d'une petite image de sainte Thérèse de Lisieux la représentant sur son lit de mort, les yeux clos, la bouche entrouverte, on dirait qu'elle respire encore ; le visage secrètement brûlé, comme taché par la grande fièvre de la mort ; au-dessous de l'image, une brève citation des écrits de la sainte : " ...ô mon Dieu, vous avez dépassé mon attente". La même image de Thérèse n'a pas un seul instant quitté, depuis une trentaine d'années et plus, ma table de chevet.

Nous autres, l'"armée clandestine" des dévots inconditionnels de sainte Thérèse de Lisieux, constituons actuellement une des armatures les plus sûres de l'Église, le visage de la petite sainte illuminant nos vies en profondeur, comme un vivant soleil de grâce. Comme une garantie de salut, de victoire d'avance acquise par sa veille toute-puissante. Je ne peux encore en être certain, mais il se peut que cette nuit même - la nuit du 8 au 9 novembre 2005 - sainte Thérèse de Lisieux m'ait enfin accordé son pardon. (ce mystérieux pardon serait-il à mettre en relation avec ma rencontre avec Yves Adrien ? Je me le demande.)

Lire également :

- Jean Parvulesco - Les Mystères de la villa Atlantis
- Dominique de Roux par Jean Parvulesco
- Jean Parvulesco - Rapport secret à la nonciature
- Yves Adrien et les filles catholiques

2 commentaires:

Anonyme a dit…

A lire de toute urgence !
And back to the future...

Unknown a dit…

Je suis jean Yves adrien peintre .