Cinéma punk ! C'est ce qu'on dit du cinéma de Sogo Ishii, entré en scène avec des films mutli-vitaminés et nihilistes comme Panic in High School (1978), Crazy Thunder Road (1980), Shuffle (1981) et Burst City (1982). Du cinéma coup de poing façon Battle Royale de Kinji Fukasaku ou Shinya Tsukamoto. Ce qui n'a pas empêché Sogo Ishii de réaliser des films plus classiques comme Le Labyrinthe des rêves (1997). Comme dans ses premiers films barrés, Sogo Ishii revient dans Electric Dragon 80.000 V à ses amours punks. Dans film en noir et blanc de 55 minutes (format proche des films de Shinya Tsukamoto), Sogo Ishii délivre un film expérimental passionnant.
Un gamin (Dragon Eye Morisson) monte sur pylône électrique et se prend une décharge. Depuis ce choc, Dragon Eye est irritable et pratique la boxe. La seule manière de le calmer est de lui envoyer des décharges électriques, jusqu’au jour où il découvre la guitare électrique, moyen par lequel, il arrive à se contrôler et à se dégager de cette puissance incontrôlable. Accessoirement, Dragon Eye a un métier : retrouver les lézards et autres reptiles. Un Ace Ventura trash. Sans aucune raison particulière, Dragon Eye est confronté à Thunderbolt Bouddha, un autre homme électrique, portant un semi-masque de métal, dont le métier est d’installer des paraboles électriques dans Tokyo.
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