Lech Kowalski, D.O.A., death on arrival, en 1978, c'est à voir... Disons que le film est tourné en 1978 mais qu'il est sorti en 1981. Kowalski livre ici sa première salve punk avant ses documentaires sur les junkies du Lower East Side et sur Johnny Thunders (voir le documentaire excellent Born To Lose). Un essai réussi puisque DOA fait maintenant autorité dans les films consacrés à la scène punk. En même temps, la concurrence ne fait pas florès tant les cinéastes sont passés à coté du mouvement punk. Pourtant le mouvement le plus excitant depuis l'avènement des Beatles et des Rolling Stones.
Sid Vicious : gros con devenu icône chez les pré-pubères.
Kowalski suit la tournée américaine historique des Sex Pistols, très courte, qui fut suivit de l'explosion du groupe. Ici peu de groupes américains : on y voit ni les Heartbreakers (le meilleur groupe de punk de tous les temps) ni Richard Hell ni les Ramones. Mais on on voit par exemple la connerie des fans des Sex Pistols, des bobos avant l'heure, et la connerie des institutions britanniques qui n'y comprennent rien non plus.
Moment ultime : évidemment la séquence entre Sid Vicious, bassiste des Sex Pistols, et Nancy Spungen, groupie de son état, dans une chambre du Chelsea Hotel à New York, complètement défoncés, parlant de cendre de cigarettes et de rien du tout. Pathétique. Du grand punk. Du grand guignol. Avec les provocations nazies adéquates.
Moment ultime : évidemment la séquence entre Sid Vicious, bassiste des Sex Pistols, et Nancy Spungen, groupie de son état, dans une chambre du Chelsea Hotel à New York, complètement défoncés, parlant de cendre de cigarettes et de rien du tout. Pathétique. Du grand punk. Du grand guignol. Avec les provocations nazies adéquates.
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